Ironie du sort : Lovecraft est tout nouvellement installé à New York avec son épouse, et de quoi traite sa première nouvelle new-yorkaise ?… d’une maison de Providence… allusion à E. A. Poe, à l’histoire locale, aux familles faites et défaites, aux rues et cimetières, à l’architecture du Rhode Island…
Comme dans « Les rats dans les murs » (#36), l’histoire débute par un long cheminement familial, chronologique, où les personnages et les lieux se télescopent. Certains ne semblent que des prétextes, des voies secondaires que l’on essaye de suivre avec attention mais qui nous conduisent à des impasses. L’auditeur se perd, nécessairement, dans ce dédale, s’enlise… jamais l’humain n’a été à ce point un élément de décors, des listes de noms et des visages jetés à peine évoqués. Et justement, le propos de Lovecraft ne serait-il pas ici : car le sujet, finalement, n’est-il pas la maison elle-même ? Dans une couche insidieuse du cerveau ne reste que la trace (fongueuse) de cette maison, ainsi que l’influence malfaisante qu’elle exerce sur ses occupants.
Lovecraft, maître des lieux, nous fait visiter la maison…


Lecture, Illustration et Musique de Tindalos


voir la vidéo : youtu.be/6d-P4NSInsg

site de Tindalos : tindalos-livreaudio.jimdofree.com

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