Dernière nouvelle de Lovecraft écrite à New York, en février 1926.
Par bien des aspects, nous pensons à « La musique d’Erich Zann » (#29), ou plus récemment à « Lui » (#41), car nous sommes dans cette série d’histoires où le narrateur croise un « curieux personnage ». Et la thématique sous-jacente – le prolongement de la vie – est d’ailleurs commune. Le déclencheur tragique (la pompe qui ne fonctionne plus), lui, tourne presque à l’humour noir. Encore une fois, le récit s’achève sur une décomposition accélérée (cf. 41 « Lui », ou #42 « L’Horreur de Red Hook »)… préoccupation du moment ?…
Encore une fois, il n’y a pas de surprise profonde dans le déroulement de l’histoire, et le lecteur attentif (et habitué au style de Lovecraft) devine certainement tout depuis le début. Mais l’excitation grandissante du narrateur, son trouble, sa nervosité à rechercher de la glace et un nouveau piston, les moyens de fortune déployés pour essayer de sauver quelque chose de perdu d’avance, tout ceci alimente notre jouissance à demi-sadique jusqu’au dénouement – qui se savoure comme une petite liqueur sur le café…
Oui, le récit macabre est une façon de savourer la vie...


Lecture, Illustration et Musique de Tindalos
voir la vidéo : youtu.be/dUTBbpKjTWo
site de Tindalos : tindalos-livreaudio.jimdofree.com


Prochaine vidéo : L'Appel de Cthulhu

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